Si on veut bien faire abstraction des préjugés et des orientations idéologiques qui ont dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, faussé le problème, le but à atteindre est
la continuité du service public
en assurant la permanence des soins au meilleur coût, distribués par des équipes homogènes et polyvalentes compte tenu du fait que l'hôpital est avant tout destiné à soigner les malades et non exclusivement à assurer des carrières au corps médical et au personnel administratif. Il faut donc marier harmonieusement en fonction des besoins, le temps plein, le temps partiel et le temps parcellaire selon les flux démographiques dans chaque spécialité.
Après la période de la généralisation du plein-temps hospitalier au détriment du temps-partiel, un retour à cette formule semble vraisemblable, peut-être conçue différemment, par exemple selon l'importance plus ou moins grande de l'activité extra-hospitalière.
Mais deux notions doivent être rejetées, celle qui concernerait à voir dans le temps partiel la possibilité de sous-rémunérer les médecins, et celle qui consisterait à l'utiliser comme remède au chômage médical éventuel.
Selon les pays, les spécialités et les circonstances, et pour un attaché selon ses titres, le médecin à temps partiel est rémunéré par rapport au temps plein, soit prorata temporis. Il est difficile de prendre une position rigide sur cette question. Le prorata temporis parait logique et juste mais il peut exister des circonstances particulières dont on doit apporter la justification pour déroger à ce principe.