J'ai rencontré Jean Claude REGI au moment où j'avais été chargé par Pierre BELOT en 1981 de mettre, au nom de la FMF, le fameux bordereau 615 de facturation des actes effectués en clinique, en conformité avec la nouvelle Convention qui venait de créer le Secteur 2.

J'étais un des rares à connaître le mécanisme de ce document qui était en vigueur dans la Région parisienne depuis de nombreuses années et de fait, les quelques réunions de travail se sont déroulées entre M. J. GOURAULT, le Directeur adjoint de la Caisse Nationale sur le point de partir en retraite, et moi. Personne ne représentait la CSMF implantée surtout en province où le 615 n'était pas encore en vigueur.

Nouveau venu à la FMF, J.C. REGI, gastro-entérologue d'ANTIBES, m'avait vertement "accroché" sur mon rôle dans cette mise à jour suivie d'une rapide extension qui a consisté finalement à ajouter simplement sur le document CERFA une colonne supplémentaire pour le montant des honoraires de dépassement du Secteur 2. REGI estimait en effet, de bonne foi, que j'avais ainsi contribué à la généralisation de l'asservissement des libéraux au système alors qu'il s'agissait au contraire de permettre l'application pratique de ce que la FMF considère toujours comme un grand succès syndical tout en officialisant l'existence du secteur à "honoraires libres" sur chaque pièce comptable d'un acte réglementé effectué dans une clinique conventionnée fonctionnant par ailleurs sous le régime du tiers-payant.

Par la suite, n'ayant que de rares contacts avec J.C. REGI, je me suis borné à suivre de loin son parcours syndical rectiligne, la logique, la clarté et la constance de ses positions.

A la suite de Jean MARCHAND puis de Jean GRAS et après une longue traversée du désert, J.C. REGI vient de recevoir, par ses succès électoraux aux URML 2006 la juste récompense de sa patience et de ses efforts dans la ligne doctrinale de la FMF tracée par son fondateur, l'inoubliable Pierre BELOT.

 

Les futurs partenaires de J.C. REGI ne manqueront pas de mesurer les conséquences de sa présence dans le déroulement d'un dialogue social tour à tour insipide ou biaisé.