Modeste, discret, gros travailleur, compétent, courageux, efficace, d'un abord toujours souriant, il a pénétré dans le milieu médico-social en dirigeant avec succès une importante clinique chirurgicale de province. Il est devenu un des meilleurs conseillers de la cancérologie libérale française en animant depuis leur création, l'UNHPC et la FCLH L'Union Nationale Hospitaliere Privée de Cancérologie et la Fédération de la Cancérologie Libérale et Hospitalière   et, à travers elles, un des meilleurs analystes de l'économie de la santé et de la protection sociale..
Sans appartenir au corps médical, il le connaît bien et le représente depuis de longues années dans ses différentes composantes, avec ses objectifs, sa sensibilité, ses impératifs déontologiques et sa place dans la société. Il est très apprécié à la fois du milieu complexe de la cancérologie et des différents échelons administratifs qui sont chargés de gérer l'évolution de cette spécialité aux différents niveaux où elle est exercée.
Il est très apprécié pour ses connaissances économiques et la pertinence de ses avis en matière de nomenclature, de tarification, de gestion, d'organisation au moment où d'importantes réformes sont entreprises ou envisagées. L'objectivité de ses travaux a fini par convaincre la puissance publique que le secteur privé était, à qualité égale, et à patientèle comparable, moins coûteux que le secteur public ou privé assimilé.
D'une disponibilité inépuisable, il a rendu et continue à rendre de nombreux et signalés services à tous ceux qui l'ont consultés, y compris aux principaux "décideurs " qui le tiennent en grande estime mais ne lui ont jusqu'ici guère exprimé leur reconnaissance, sous quelle que forme que ce soit. Certains se sont même attribués ses propositions sans même avoir signalé leur auteur véritable…
Il n'a jamais protesté contre ces usurpations, se bornant, par l'esquisse désabusée d'un sourire, à montrer avoir contribué à apporter son concours à l'élaboration "commune" d'une idée, voire de plusieurs.
J'espère qu'un jour prochain justice lui sera rendue, et, dut sa modestie en souffrir, ses mérites seront enfin reconnus.