Quand quelqu'un prononce ce nom, on se pose parfois la question : lequel ?
Au physique, à travers le temps, il a toujours l'aspect d'un athlète, d'une corpulence de rugbyman, toujours souriant avec un accent bien sympathique du Sud-Ouest, prêt à lancer un bon mot ou une plaisanterie.
  • Au naturel, quel est donc votre interlocuteur qui vous accueille toujours avec bienveillance ?
  • Est-ce l'ancien Directeur de la Caisse Primaire de Sécurité Sociale du Val d'Oise ?
  • ou l'ancien Secrétaire Général de l'Union Hospitalière Privée, éternel rival de la FIEHP dirigée par Louis SERFATY, dont les silhouettes évoquent irrésistiblement DAVID et GOLIATH ?
  • ou encore le Président de la Haute Autorité de Santé ?
Un parcours professionnel hors norme aura permis à Alain COULOMB de passer successivement du secteur administratif médico-social à celui secteur libéral pur mobilisant tous les moyens de défense des cliniques dites commerciales pour enfin gravir tous les échelons des instances officielles en charge de l'organisation du système de Santé Publique.
Dans toutes ces différentes fonctions parfois d'orientation ou d'objectifs opposées, Alain COULOMB a toujours réussi à tirer un intérêt à la fois personnel et collectif pour les idées ou les intérêts qu'il était chargé de défendre ou de promouvoir.
Doué d'un sens de l'opportunité et d'une agilité dialectique chatoyante, il pouvait, sans effort apparent, obtenir pas à pas un acquiescement progressif, reprendre puis conduire un débat, infléchir une orientation, obtenir un compromis, écarter un projet pour en soutenir un autre, trouver une solution inattendue, tenant un auditoire sous le charme subtil de son verbe.
Sans nous soutenir ouvertement, il a souvent approuvé les positions téméraires que nous avons prises concernant les conventions séparées, l'idée du plateau technique lourd, dénominateur commun d'un exercice de spécialistes en équipe et enfin, la création de la Conférence Médicale d'Etablissement qu'il avait approuvée tandis que sa rivale, la FIEHP avant leur fusion, l'avait âprement combattue.
Fin psychologue, mais sans être médecin lui-même, il aura acquis une connaissance très étendue des multiples aspects de la relation médecin-malade, et donc de l'ensemble du système de soins avec ses progrès techniques et ses conséquences économiques. Au poste de haute responsabilité qu'il occupe désormais, il est le "décideur" le plus qualifié pour proposer un système rénové voire entièrement nouveau dès que les circonstances le permettront.