Il est toujours intéressant de jeter un regard rétrospectif sur certains événements passés inaperçus sur le moment. On sait avec précision grâce à un récent ouvrage Le "syndicalisme médical " (1945-1983) – Une difficile résurgence - 1945-1947 – Cahier Georges VALINGOT n°1 publié sous la direction de Yvette LONCLE et Jean LAROZE (imprimerie de la Lorraine – Beziers- 4ème trimestre 1987, n° 0001) le début historique de la minoration progressive du K chirurgical. A la page 35 en effet, on relève le passage suivant : "CIBRIE Le Dr Paul CIBRIE était le Secrétaire Général de la Confédération des Syndicaux Médicaux Français participe activement à la discussion de l'art.14 qui traite des dérogations et l'établissement du niveau des honoraires de base pour lesquels il demandait que soient retenues les valeurs des actes d'avant la guerre affectées du coefficient 2,5 à 3 pour le honoraires médicaux et 2,5 pour le K chirurgical. Ainsi le Secrétaire Général de la CSMF offrait de lui-même à la Commission Permanente du Conseil Supérieur de la Sécurité Sociale une concession majeure sur le dos des chirurgiens". On connaît la suite… Plus loin, (pages 105 et principalement 138), on peut lire : "Le protocole d'accord reprenait les dispositions du modus vivendi n°2 en particulier tarifaires puisque, étaient retenus comme base les tarifs de 1939 affectés de l'indice 5 pour le C, le V, le PC et 4 seulement pour le K qui s'appliquait alors aussi aux actes de radiologie". Ainsi, l'indexation de la valeur des lettres-clés médicales a été supérieure à celle du K chirurgical. A ce moment précis, le K a été "décroché" des autres lettres et son interminable dérive a débuté. Cet épisode a été rappelé et commenté dans le n° 68- 4/1988 des Cahiers de chirurgie aux pages 78 et 79.